Kinésiophobie : La peur du mouvement qui affecte le processus de réadaptation
1 mai 2024 | Réadaptation et prévention
La kinésiophobie est une peur pathologique et irrationnelle de certains mouvements ou activités physiques. Elle peut être déclenchée par une blessure antérieure, une douleur persistante, ou simplement par la peur de se blesser ou reblesser. Cette appréhension conduit souvent à l'évitement de l’exercice physique, que ce soit en contexte de travail, de réadaptation ou à la maison. Cela peut ainsi mener à une détérioration de la condition physique (déconditionnement), une diminution de la force musculaire, une augmentation de la raideur articulaire et une plus grande sensibilité à la douleur.
En réadaptation, la kinésiophobie peut donc constituer un obstacle significatif en altérant l’adhésion de la personne au programme de réadaptation. En effet, la personne peut être réticente à s'engager dans les exercices recommandés par crainte d'aggraver sa condition ou de ressentir de la douleur. En conséquence, cela peut retarder la récupération, prolonger le processus de réadaptation et même compromettre l'atteinte des objectifs de réadaptation fixés.
La kinésiophobie peut également avoir des impacts psychologiques chez la personne. Le stress et l'anxiété liés à la peur du mouvement peuvent contribuer à un cercle vicieux où la douleur perçue est amplifiée, ce qui renforce encore davantage la peur de bouger. Cela peut avoir des répercussions sur la qualité de vie globale de la personne et sur sa capacité à effectuer ses activités quotidiennes, domestiques et de loisirs.
En conclusion, la kinésiophobie peut entraver la réadaptation en compromettant la participation de la personne, en diminuant l'efficacité des interventions et en ayant un impact négatif sur le bien-être psychologique. Il est donc crucial pour les professionnels de la santé de reconnaître, d’évaluer et d’adresser convenablement la kinésiophobie dans le cadre de la réadaptation afin de favoriser la réussite de cette dernière.
(Image tirée de Campbell 2016 ; originalement de Vlaeyen & coll. 1995)
En réadaptation, la kinésiophobie peut donc constituer un obstacle significatif en altérant l’adhésion de la personne au programme de réadaptation. En effet, la personne peut être réticente à s'engager dans les exercices recommandés par crainte d'aggraver sa condition ou de ressentir de la douleur. En conséquence, cela peut retarder la récupération, prolonger le processus de réadaptation et même compromettre l'atteinte des objectifs de réadaptation fixés.
La kinésiophobie peut également avoir des impacts psychologiques chez la personne. Le stress et l'anxiété liés à la peur du mouvement peuvent contribuer à un cercle vicieux où la douleur perçue est amplifiée, ce qui renforce encore davantage la peur de bouger. Cela peut avoir des répercussions sur la qualité de vie globale de la personne et sur sa capacité à effectuer ses activités quotidiennes, domestiques et de loisirs.
En conclusion, la kinésiophobie peut entraver la réadaptation en compromettant la participation de la personne, en diminuant l'efficacité des interventions et en ayant un impact négatif sur le bien-être psychologique. Il est donc crucial pour les professionnels de la santé de reconnaître, d’évaluer et d’adresser convenablement la kinésiophobie dans le cadre de la réadaptation afin de favoriser la réussite de cette dernière.
(Image tirée de Campbell 2016 ; originalement de Vlaeyen & coll. 1995)
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